Moorcock uchronique...

Quatrième de couverture (www.pochesf.com) : "1902. Le capitaine Oswald Bastable, de l'Armée des Indes, se rend en mission auprès du redoutable Sharan Kang, en son palais de Teku Benga, le Temple du Futur Bouddha. Un cyclone temporel le projette en 1973, en un monde méconnaissable.

Après soixante-dix années de paix, le Commonwealth américain et l'Empire brittanique se partagent la planète. Des dirigeables géants relient les grandes capitales. Le vice-roi des Indes, Winston Churchill, vient de mourir ? Le bonheur semble régner sur ce monde voué à la paix. Mais ce n'est qu'une apparence. Des peuples entiers sont réduits en esclavage. Des idéalistes — le comte saxon von Bek, le Russe Vladimir Illitch Oulianov, le général eurasien Shaw — luttent contre l'injustice, pour une nouvelle utopie.

Oswald Bastable, devenu capitaine de dirigeable, est enlevé par ces terroristes et emmené en Chine, à la Cité de l'Aube, la première ville du Nouvel Age, où se prépare la révolution qui libérera les peuples opprimés du monde entier..."

Une des premières uchronies que j'ai lues, il y a fort longtemps (Dans une collection, OPTA, disparue depuis). Imaginer ce qui se passerait si... Bastable passera dans les volumes suivants dans deux autres univers alternatifs pour des aventures qui finissent toujours par Hiroshima rasée par une bombe atomique... Un des personnages annexe : le capitaine Jagger, Mickael,  officier de l'amée des indes...

Pour une fois, du Moorcock facile d'abord, sans digressions plus ou moins philosophiques... Ca se lit très bien, mon Barda... Même si le héros rame sans arrêt à contre courant dans un torrent d'adversité... Et sans épée mangeuse d'ame...